Kotava : La langue de communication universelle / Tamefa golerava
 

 KOTAVA : un projet humaniste et universel, utopique et réaliste / ayevaf ik tamef is rietunaf ik geltrevaf abdumimaks

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  APPRENTISSAGE  
 

Kotava : apprenez-le / va in ravel Ci-après vous pouvez trouver une méthode d'apprentissage rapide des bases du Kotava, en 20 leçons progressives à découvrir successivement.

Chaque leçon comporte quatre parties :
- Règles : détail des règles grammaticales abordées dans le thème.
- Exercices : quelques exercices en relation avec le thème de la leçon.
- Vocabulaire : les mots et termes évoqués au travers des exercices.
- Réponses : synthèse de l'ensemble des réponses aux exercices.

 
     

Leçons :
1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20
 

Leçon n° 4 : NOMBRE ET ACCORD DES DÉTERMINATIFS

  Règles   Exercices   Vocabulaire   Réponses  
 


4.1. Nombre et pluriel

En Kotava, tout substantif ou pronom est à la base un mot de nombre singulier, exprimant une notion unitaire, quand bien même il recouvre un ensemble collectif.

Mot kotava Traduction Sens et explications
ita oeil Nom simple
iteem les yeux, paire d'yeux Nom collectif singulier (suffixe -eem)
gadik parent, père, mère Nom simple
gadikeem les (deux) parents Nom collectif singulier (suffixe -eem)
listuca la beauté Nom abstrait simple (suffixe -uca)
sane le peuple Nom collectif simple singulier
bixe le sable Nom collectif simple singulier
bixeolk un grain de sable Nom unitaire dérivé (suffixe -olk)
 

Remarque : Tous les éléments, notamment les parties du corps humain, qui fonctionnent comme un ensemble sont exprimés par un mot collectif, au moyen du suffixe collectif -eem.

 

Le pluriel simple :
Le pluriel se forme au moyen de particules autonomes invariables. Il en existe deux, totalement alternatives : se / yo. Une seule particule est requise pour l'ensemble d'un syntagme et elle est placée à la fin de celui-ci.

Exemples de pluriel simple :
  • batakafa mona se (des maisons blanches)
  • opelaf is fakaf talpey se (des programmes simples et faciles)
  • ilef bitej yo (les étoiles lointaines)
  • guazaf vakol se (de vieux chiens)

On peut employer indifféremment se ou yo pour exprimer le pluriel. Ces particules sont absolument alternatives. La préférence pour l'une plutôt que l'autre est affaire personnelle ou plus fréquemment en fonction des mots et sonorités proches. Ainsi, pour favoriser une bonne alternance phonologique, un mot se finissant par une syllabe à base sifflante (-s-, -z-) ou chuintante (-c-, -j-) induira davantage yo, alors qu'une autre diphtonguée (-y-) appellera en règle générale se.
Par ailleurs, lorsque plusieurs pluriels se succèdent de façon assez rapprochée, on alternera se et yo selon les syntagmes afin d'éviter répétitivité et monotonie.

Le pluriel distributif
A côté de la règle du pluriel simple définie ci-dessus, il existe également une règle dite du pluriel distributif. Celle-ci permet de "plurialiser" l'ensemble d'une phrase au moyen d'une seule particule. Pour cela, il suffit de placer la particule (se préférentiellement) en premier élément de phrase.

Exemples de pluriel distributif :
  • Se neva ke intaf nik (les livres de ses amis) [= neva se ke intaf nik se]
  • Se vawa is vawila is viga (routes, rues et places) [= vawa se is vawila se is viga se]

Marque du pluriel
La marque du pluriel est requise lorsque l'on souhaite exprimer une idée plurielle. Cela étant, le Kotava privilégie assez systématiquement la notion de singulier dès lors que le sens le permet. Ainsi le plupart des phrases énonçant une généralité sont exprimées au singulier.
Par ailleurs, la marque du pluriel nominal ou pronominal peut être omise dès l'instant que le syntagme comporte déjà un terme induisant un pluriel, les numéraux ou les adjectifs indéfinis multiples par exemple.

Exemples de syntagme pluriel avec particule facultative :
  • konak karvol (se) (plusieurs chats) [konak est de sens pluriel intrinsèque]
  • jontiktan (se) (de nombreuses personnes) [jontik est de sens pluriel intrinsèque]
  • aluboya pruva (se) (cinq pommes) [aluboy est de sens pluriel intrinsèque]
  • sanoyi uti (se) (dix sports) [sanoy est de sens pluriel intrinsèque]

4.2. La référence euphonique

En Kotava, il existe une règle fondamentale dite de la "référence euphonique" selon laquelle les déteminatifs qui qualifient un nom ou pronom doivent s'accorder euphoniquement avec lui. Cette règle contribue à la rythmique de la langue. Ainsi :

Syntagme Accord euphonique
Nom ou pronom terminé par une consonne ou une semi-voyelle Déterminatif à la forme de base (finale consonne ou semi-voyelle)
Nom ou pronom terminé par la voyelle -a Déterminatif + finale euphonique -a
Nom ou pronom terminé par la voyelle -e Déterminatif + finale euphonique -e
Nom ou pronom terminé par la voyelle -i Déterminatif + finale euphonique -i
Nom ou pronom terminé par la voyelle -o Déterminatif + finale euphonique -o
Nom ou pronom terminé par la voyelle -u Déterminatif + finale euphonique -u
Exemples d'accords euphoniques :
  • batakaf karvol (un chat blanc) [batakaf est à sa forme de base (consonne)]
  • aluboya pruva (cinq pommes) [aluboy reçoit un -a euphonique]
  • reduyuni bli (une vie créée) [reduyun reçoit un -i euphonique]

 

 

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